Les bienfaits de l’alimentation hypotoxique
Résultat des recherches scientifiques du Dr. Jean Seignalet, l’alimentation hypotoxique limite les aliments mal assimilés par notre corps au profit de ceux qui sont riches en nutriments de qualité. Cette méthode est particulièrement réputée pour ses résultats sur les maladies chroniques comme la fibromyalgie, le diabète, l’arthrose, la sclérose en plaques… et a aussi obtenu des retours exceptionnels sur plus de 90 maladies.
Le poison est dans l’assiette
« Là où la médecine avait tout essayé, la rigueur de son régime donne des résultats souvent inespérés » raconte le Pr. Henri Joyeux, chirurgien-cancérologue, au sujet du régime hypotoxique. L’auteur de « L’alimentation ou la troisième médecine », le Dr. Jean Seignalet, mène une petite guerre à notre alimentation moderne, selon lui largement responsable de nos maladies de civilisation : diabète, cancer, Crohn, asthme…
Le secret ? Revenir à un mode alimentaire ancestral, basé sur une « diététique qualitative » et non fondée sur le calcul des calories…
L’alimentation hypotoxique repose sur une base d’aliments à éviter :
- Produits laitiers animaux
- Céréales à gluten
- Sucres raffinés et asparthame (sucre roux, blanc, cassonade…)
- Sel blanc raffiné
- Charcuteries cuites (jambon blanc, boudin, pâtés, rillettes…)
- Huiles chauffées, raffinées, margarine (frites, chips…)
- Globalement la nourriture industrielle (conserves, plats préparés, aliments issus d’agriculture intensive, d’élevages industriels)
Pourquoi ? Leur composition est incompatible avec notre physiologie humaine, notre corps ne sait pas les assimiler correctement et il dégénère ! Par exemple, si dans la préhistoire, les chasseurs-cueilleurs consommaient déjà des graines de graminées sauvages ils n’étaient pas de même qualité. Nos céréales modernes sont modifiées : mutations génétiques, hybridations, transplantations… On les consomme même différemment ! On ne mange plus que la graine cuite sans le son, soit :
- Beaucoup plus d’amidon
- Moins de fibres
- Moins de vitamines
- Moins de protéines utiles
- Moins de calcium et de fer
Revenir à une alimentation ancestrale
Cuisson, modifications, transformations, surproduction… Notre évolution en terme d’alimentation aurait participé à la décadence de notre santé.
Par le souhait de consommer plus, plus facilement, en plus grande quantité, nous avons modifié nos aliments à tel point que notre corps ne les reconnaît plus ! En tentant de s’adapter encore et toujours, l’organisme dégénère. Le Dr. Seignalet suggère de revenir à une alimentation plus qualitative à base de :
- Fruits et légumes de saison crus, séchés ou cuits à la vapeur
- Céréales (riz, sarrasin, quinoa…)
- Légumineuses (lentilles, haricots, pois, soja)
- Oeufs
- Viandes, poissons et charcuteries crus
- Produits « laitiers » végétaux (coco, soja, amande, riz)
- Huiles Bio, non chauffées, extraites à froid
- Oléagineux nature (cajou, amandes, noisettes…)
- Sucre complet, miel, pollen
- Sel non raffiné, gomasio, tamari
- Graines, vinaigres, épices et aromates
- Jus de fruits et légumes
La cuisson a toute son importance dans le maintien de notre santé. À trop haute température, la structure moléculaire de l’aliment est transformée, des macromolécules sont générés et l’organisme ne sait pas les digérer. Ce sont ces macromolécules qui peuvent être à l’origine du déclenchement ou du développement des maladies chroniques que l’on connaît.
Les cuissons douces à privilégier 🔥
- Vapeur douce (100°C maximum)
- À l’étouffée
- Au four à moins de 110°C
- Dans l’eau bouillante (100°C maximum)
- Au bain marie
L’hypothèse scientifique
Plus de 90 maladies de civilisation ont répondu positivement au régime hypotoxique*, entraînant une amélioration voire la rémission totale des symptômes :
- Des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, l’hypothyroïdie d’Hashimoto, la sclérose en plaques…
- Des maladies d’élimination comme la maladie de Crohn, l’acné, l’asthme, l’eczéma, les colites, les bronchites et sinusites chroniques…
- Des maladies d’encrassement comme la fibromyalgie, l’ostéoporose, l’arthrose, la diabète, Parkinson et Alzeihmer, les migraines…
Toutes ces maladies seraient le résultat de 3 mécanismes liés à l’intestin grêle (et donc nos aliments) :
1. Le travail enzymatique face à l’alimentation moderne
Nos enzymes ne peuvent pas toutes s’adapter aux molécules de l’alimentation moderne (additifs, surcuisson, modifications…) : elles perdurent dans l’intestin, putréfient et fragilisent la barrière intestinale.
2. L’hyperperméabilité intestinale
Si l’intestin grêle est perméable, alors les molécules nocives le traversent et pénètrent la circulation sanguine.
3. Le stress
Lorsque le cerveau détecte du stress il produit une molécule (interféron gamma) qui se fixe sur les cellules de la barrière intestinale et les écarte les unes des autres : cette ouverture fait circuler une quantité encore plus importante de déchets dans le sang.
Les informations précédentes sont fournies à titre informatif et ne peuvent en aucun cas se substituer à un avis, diagnostic ou traitement médical professionnel.
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crédit photo : Nathan Dumlao – Tijana Drndarski – Fabio Alves via Unslpash
*Sources : https://seignalet.fr/fr/
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